Portrait pour prendre, pour perdre patience…

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Crayon papier, 15 cm x 21 cm, mai 2019

Ne pas trop s’approcher de l’écran. Je suis contagieux. Et j’enrage d’être cloué chez moi, de ne pouvoir, à cause d’une sale laryngite/pharyngite/sinusite, courir à l’atelier où m’attendent les huiles que j’ai commencées, qui ne m’attendent pas et qui durcissent en ricanant comme des fiancées contrariées.

8 réflexions au sujet de « Portrait pour prendre, pour perdre patience… »

    1. soluto Auteur de l’article

      Je suis dingo de cette odeur ! Je l’inhale à plaisir. Impossible pour moi de peindre avec des gants comme on le préconise, et avec un masque. Mais pour l’heure je suis cloué. Pas sûr que mes bronches encombrées supportent les vapeurs d’essence, même celles de pétrole désodorisée. Le mal, toujours, est à prendre en patience. On se console des toiles qu’on ne peint pas par les toiles qu’on rêve de peindre. D’où vient ce sentiment que rien encore n’a vraiment commencé et que demain nous avancerons significativement d’un pas ? Hein ? (Ouh là, je sens que la fièvre n’est pas tout à fait retombée…) Au plaisir Luc.

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      1. Lucm

        Quelle chance d’avoir un atelier. Un ami peintre nantais, Hervé Jobin , en a un à Rezé dans un ancien atelier textile avec une grande verrière, un endroit merveilleux où l’on domine les toits. Malheureusement le propriétaire va transformer l’endroit en espace de co-working . Hervé va devoir faire le deuil de ce refuge idéal. Moi aussi j’arpente la ville , le sud de la ville à la recherche d’un petit atelier dans mes moyens. Il ne faudrait pas grand chose pour faire mon bonheur.

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        1. soluto Auteur de l’article

          Oui et non, c’est une chance si l’on veut… J’ai longtemps eu un atelier chez moi, hélas trop petit, et l’avantage c’est qu’on peut s’y rendre quand on veut. Quand l’atelier est au bout de la ville on hésite (de plus en plus souvent) à s’y rendre en pleine nuit par exemple. J’en cherche un autre, un peu plus spacieux, et j’aimerais cette fois pouvoir y rester plusieurs jours sans devoir en sortir. Mais dans mon entourage, comment dire, je sens des résistances… Cherchez, vous trouverez, mais ne négligez pas le confort. A bientôt…

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    1. soluto Auteur de l’article

      Je reprends du poil de la bête ! C’est pas le top mais je me sens repousser des envies ! Je regagne du terrain sur les microbes, je me rebecte… Ben dites donc Célestine, je vous croyais plus audacieuse. Vous avez peur, même, de vous rapprocher de l’écran ? Les pixels ne sont pas des agents contaminants. Pas encore… Mes amitiés !

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  1. celestine

    Ben c’est vous qui avez écrit : « ne pas trop s’approcher de l’écran »
    Vous êtes du genre qui aime bien qu’on lui désobéisse ?
    Fallait le dire
    •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    1. soluto Auteur de l’article

      Mais je ne m’attendais à pas à ce que vous vous conformiez si sagement à ma demande. J’aime vous savoir à fleur de pixels.
      Je ne goûte pas qu’on me désobéisse, mais j’aime encore moins qu’on me soit soumis. Cependant j’apprécie la transgression si elle est bien sentie et jubilatoire.
      Je ne déteste pas non plus soumettre. Choisissez votre angle chère Célestine, pourvu qu’il ne soit pas mort.
      Bien amicalement…

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