Huile sur toile, 40 x 40 cm, mars 2019
Nous ne sommes pas libres (…) de séparer le corps de l’âme, comme fait le peuple, et nous sommes moins libres encore de séparer l’âme de l’esprit. Nous ne sommes pas des grenouilles pensantes, nous ne sommes pas des appareils objectifs et enregistreurs avec des entrailles en réfrigération, — il faut sans cesse que nous enfantions nos pensées dans la douleur et que, maternellement, nous leur donnions ce que nous avons en nous de sang, de cœur, d’ardeur, de joie, de passion, de tourment, de conscience, de fatalité. La vie consiste, pour nous, à transformer sans cesse tout ce que nous sommes, en clarté et en flamme, et aussi tout ce qui nous touche. Nous ne pouvons faire autrement.
Nietzsche, Le gai savoir, préface…
« La vie consiste, pour nous, à transformer sans cesse tout ce que nous sommes, en clarté et en flamme, et aussi tout ce qui nous touche. »
Ah que j’aime cette citation, cher ami.
Elle fera sûrement l’exergue d’un de mes prochains billets…
Et la femme aux cheveux de feu, c’est un peu moi.
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Les joies de la philosophie à coups de marteau ! Frédo a de sacrées saillies, à consommer avec modération… Car la clarté qu’il prône, souvent, n’est pas immédiatement au rendez-vous. Tout de même, avec un peu d’aide (je cause pour moi, il y a sans doute des costauds qui se coltinent les textes sans passer par les commentateurs et les professeurs) on trouve de quoi grandir, de quoi alimenter la chaudière à gamberge. Nous irons lire vos billets chère Célestine… Flambez, tournez, chantez (ah oui, chantez-moi en privé la mélopée d’une voix qui susurre…) A bientôt ma rouge et fidèle.