Dessin Quotidien #2, Soluto from jérôme le goff on Vimeo.
A l’occasion de Dessin Quotidien #2 Jérôme Le Goff est venu me poser quelques questions à l’atelier.
Il a installé ses lumières, ajusté son réflex et il s’est assis sagement derrière le gros œil noir. Avec un bon sourire il m’a posé sa batterie de questions. Quand je croisais son regard il opinait toujours du chef, pour m’encourager sans doute. Tout s’est très bien passé.
Il s’est ensuite déplacé très respectueusement dans mon petit local afin de capter d’autres images, de courtes séquences, pour les fameux plans de coupe. Pas un papier n’a été soulevé, un carnet feuilleté, ni une toile photographiée sans mon consentement.
Délicat le garçon.
Après on a bu un café, j’étais un peu éberlué d’avoir tant parlé, il a démonté son matériel. Il avait ce qu’il lui fallait dans sa carte mémoire.
On s’est salués sur le pas de ma porte.
Ensuite je crois qu’il est allé promener son chien à la plage.
Très beau travail en effet. Il faut avoir des antennes particulièrement sensibles pour recueillir et restituer un discours si primordial sur l’importance que vous portez au dessin. J’y suis très sensible et je m’y retrouve.
Salutations
Luc
Merci cher Luc… Le dessin, la grande affaire… A tout bientôt, ici ou sur votre page…
Ravie de vous voir, de vous entendre. Vous faites beaucoup plus jeune que sur vos auto-portraits où vous vous donnez un air bourru de vieux loup de mer !
J’ai beaucoup aimé ce reportage, découvrir votre atelier, revoir certains de vos dessins ou tableaux.
J’ai aimé le passage sur Moebius qui m’a fait redécouvrir ce grand monsieur du dessin dont les albums trouvaient en mon frère un grand fan, qui laissait traîner dans sa chambre les BD de Blueberry et les exemplaires de Pilote. Moi j’étais plutôt comtesse de Ségur, à l’époque, deux modes, deux styles…mouarf!
J’aime beaucoup aussi quand vous évoquez cette sorte d’état de conscience modifiée (que j’éprouve souvent moi-même lorsque j’écris) et qui vous vient quand vous dessinez.
J’aime ce que vous faites depuis que je vous ai découvert. Je suis une de vos fans, et j’aimerais bien venir visiter votre atelier un jour.
Bref, que de l’amour, tout ça.
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Mais enfin Célestine, je ne me donne aucun air ! Qu’y puis-je si les miroirs, les photos, les croquis me renvoient la bouille du grincheux hors d’âge ? C’est comme ça que je m’exécute ! Mais ne vous fiez pas aux apparences, c’est peut-être le loup — de mer je ne crois pas — que je suis… Trêve de plaisanterie : j’aime que vous réveilliez vos souvenirs et que vous évoquiez vos transes d’écrivaine. Venez m’en dire quelques mots, par mail, un jour où vous aurez le temps… Ça m’intéresse grandement. Quant à votre goût pour la comtesse il ne m’étonne pas. Il y a chez vous une part de « bonne petite diablesse »… A très bientôt…
Parfait ! J’adore !
Je vais retranscrire ce que vous dites et je vous envoie le texte : pour moi c’est un exercice vachement bien et pour vous je suis certain que ça peut toujours vous servir.
Je commence demain : là je lis encore un peu (dehors le sol est encore brûlant, on se croirait dans l’étoile mystérieuse)
Eh bien, cher Alf, mille mercis… Je n’aurais osé demander ça à personne ! Ravi que vous me le proposiez. A très bientôt…
Moi je voulais vous envoyer des nougats mais par mail, ça ne passe pas…
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Pfff… Toujours des excuses… Merci tout de même de l’intention…