Fernando Lisboa…

Lisboa fernando pessoa portrait soluto

Tous les hommes sont des exceptions à une règle qui n’existe pas.

Être poète n’est pas une ambition que j’aie,
c’est ma manière à moi d’être seul.

La beauté est le nom de quelque chose qui n’existe pas
et que je donne aux choses en échange du plaisir qu’elles me donnent.

Je ne suis rien.
Jamais je ne serai rien.
Je ne puis vouloir être rien.
Cela dit, je porte en moi tous les rêves du monde.

Nous avons tous deux vies :
la vraie, celle que nous avons rêvée dans notre enfance, et que nous continuons à rêver, adultes, sur un fond de brouillard ;
la fausse, celle que nous vivons dans nos rapports avec les autres,
qui est la pratique, l’utile,
celle où l’on finit par nous mettre au cercueil

Citations et fragment de poèmes de Fernando Pessoa

4 réflexions au sujet de « Fernando Lisboa… »

  1. françoise

    Serait-ce vous? ou bien la photo vous ressemble -t-elle?
    Votre ensemble rosé me sied, moi qui suis amatrice de jardins anglais.
    Votre pose mortuaire respirant encore les derniers embruns…Est-ce toujours vous? Etes-vous couché ou debout?
    Toujours bien à vous cher oiseau.

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    1. soluto Auteur de l’article

      Eh oui, c’est moi. Je ne suis pas sûr que c’était un jour où je me ressemblais. La photo a été prise au Museu Colecção Berardo de Belém, par une dénommée Lou, dans une salle idiote. J’avais sur les reins une chemisette chinée à Berlin, je me sentais droit dans mes Redskins et la brise du Tage m’emplissait l’âme et la cage. Quelques heures parfaites…

      Répondre

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