La passion vit par sa répétition et la répétition convertit en art un penchant. D’ailleurs, chaque fois qu’on aime c’est la seule fois qu’on ait jamais aimé. La différence d’objet n’altère pas la sincérité de la passion ; elle l’intensifie simplement. Nous ne pouvons avoir dans la vie au plus qu’une grande expérience, et le secret de la vie est de la reproduire le plus souvent possible.
Le Portrait de Dorian Gray – Oscar Wilde
Nous croyons nous renouveler, alors que nous ne faisons que nous dupliquer, et jouer les variations du même thème ad libitum…ad libidum?
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Une même phrase musicale, sans cesse reprise, rejouée, augmentée, agrémentée, ténébreuse et vibrante, avec son flux, son reflux et sa marée qui monte jusqu’au rouleau qui cogne, qui tape, qui crie… La vie entière mime le jeu de l’amour… Le bel Éros, le beau héros, le boléro, de Ravel, va sans dire… Ad libido, bien entendu… A bientôt, délicate…
Cher Soluto,
Célestine a raison.
On se duplique, duplique, en lait, en laid, en laie, en cochonnerie, en lé taché de sang.
Cette fois encore, j’ai tenté la ligne droite sur votre nouveau modèle de papier peint et contrairement à votre papier cadeau, je n’y ai vu que slalom pour:
Eviter de plumer les mouettes
Eviter de démembrer le bonhomme dansant
Eviter de crever la bouée de quelque survivant
Péter le nez d’un Pinocchio
Cisailler les chaines du chat à soutien-gorge
Fermer la double gueule des bavards
Énucléer un hippocampe transgénique
Éventrer un Bouddha rose.
Du coup, j »ai rangé mon cuter. » cuteur »?
Bien à vous .
Françoise.