Ces deux-là sont la hantise de l’art contemporain. Ils font la pluie et le beau-temps. Quand ils se penchent sur une œuvre le marché s’emballe. S’ils s’en détournent les sourires se figent. Alors Bâle, Tokyo, Paris, Bruxelles, Los Angeles et même Cancale la tranquille se mettent à trembler.
A l’heure où je vous écris des marchands d’art du monde entier retiennent leur souffle.
Malgré leur tenue camouflage (que ce croquis a pu saisir) on les a reconnus ! Rien ne sera plus jamais comme avant…
Paf et Pafpaf ont posé leur jet privé dans un herbage de Veules les Roses. Par la route, en Katrelle, ils sont arrivés discrètement dans la cité des ivoiriers. Ils ont mangé des moules sur le quai du Carénage et les auraient trouvées bonnes (c’est vous dire dans quelles dispositions sont ces deux flèches).
Les observateurs sont catégoriques. Ils passeront ce week-end à la Villa Perrotte. Ne laissez pas ce lieu courageux se faire dépouiller par ces spéculateurs sans scrupule ! Achetez les dernières toiles pendant qu’il en est encore temps. Dimanche soir il sera trop tard.
Sacrifiez les études de vos enfants, renoncez à vos futiles vacances, revendez vos posters dédicacés, pillez votre belle-mère… Faites vite…
Avant que ne soient dispatchées aux quatre coins du monde ces tableaux, agissez !
Exposition Soluto à la Villa Perrotte
Du 26 avril au 24 juin 2012
Comme tout cela est réjouissant, cher Soluto !
Amitiés cordiales.
Bouvard et Pécuchet ?
> Ça pourrait! Quel souvenir de lecture… J’emmène Flaubert en vacances, c’est dit! Au plaisir de vous revoir sur ces pages Ginette…