
… Une fois mon pote déposé, le casque que je lui avais prêté dans le pli de mon bras, je suis repassé devant Claire qui attendait toujours qu’on la ramène. L’occasion était trop belle de jouer les chevaliers servants. Je me suis arrêté et, dégageant ma tignasse frisée du casque qui l’étouffait, je lui ai proposé de la ramener avec un sourire timide. Elle a regardé ma moto avec un peu d’inquiétude et n’a pas dit non. Je l’ai aidée à enjamber ma jolie mécanique, lui ai montré comment attacher la jugulaire et d’un coup de talon vigoureux j’ai mis les gaz. Elle m’a gentiment tapé sur l’épaule et m’a demandé où l’on se tenait en agitant ses mains blanches, ainsi que le font, c’est bien connu, les petites marionnettes. J’ai attrapé ses poignets (c’est là que commence le piège à filles…) et je l’ai amené doucement à entourer ma taille de ses bras charmants. Au moment où nous démarrions l’autocar de la Compagnie Normande d’Autobus montrait sa face mafflue et descendait vers nous. C’était en 1976…
Décidément, mon enthousiasme croît de jour en jour, cher Soluto ! Et je vous remercie de tout cœur.
Mais c’est que je passe chaque jour, ami Soluto ! En ce moment, je me pose deux questions sur la dernière toile. 1/ De quelle marque est la voiture ? 2/ Quelle ville cotière est représentée ?
Pour la voiture, j’ai pensé à un pare-brise de Dauphine, des optiques de phares de Dyna Panhard…Pour la ville, à première vue Miami beach s’est imposée à moi mais toutefois, les buildings sont trop élognés des uns des autres…
Et puis votre texte, une friandise, l’ami !
A bientôt et bonne continuation pour notre plus grand plaisir.
et toujours un petit accent américain..
mais pourquoi faudrait-il qu’elle ne nous pénètre pas? il y a aussi de bonnes et belles choses à prendre là-bas…
> Ah, chère alena, mais je suis tout à fait d’accord pour être pénétré par la culture américaine… Mais pas sans mon consentement (!!!)… Il faut parfois faire preuve de résistance et d’esprit critique…Tant qu’il s’agit de prendre je suis d’accord. Hélas il me semble que parfois nous n’avons plus tout à fait le choix, et par de tristes aspects l’Amérique s’impose à nous…