Me blottir à l’arrière de cette voiture en compagnie des trois hommes… Nous sommes loin de nos attaches respectives. Il fait chaud, le voyage sera long et nous nous raconterons nos vies comme dans un film « nouvelle vague ». On s’arrêtera pour faire de l’essence au milieu de nulle part et les gens nous regarderont nous dégourdir les jambes du coin de l’oeil. Un café, et on repartira… jusqu’où ? Une oeuvre qui suggère une histoire…
> Oui Ginette… Je me souviens maintenant… Nous avons roulé doucement, toutes vitres baissées, sur des routes poussièreuses et trop larges. C’était un drôle de voyage. On ne se parlait pas. On écoutait des musicassettes. On achetait tous les deux cents kilomètres des pots en carton de café instantané et on mangeait des donuts aux noix de pécans… On a dormi dans des motels douteux et, malgré nos craintes, (je peux bien vous le dire, je n’étais pas d’accord pour qu’on vous emmène…) vous avez su tenir votre place… Il nous a fallu quatre jours pour arrivé à destination. Serge vous avait acheté des mocassins faits par un artisan local car vous ne supportiez plus vos escarpins à talons (quelle idée! imaginiez-vous que nous partions faire du shopping?) On a partagé les gélules comme convenu et on s’est séparés. Vous êtes la première à vous manifester… Je ne sais pas ce que sont devenus les autres… Et ne m’en dites rien… Je m’en fiche…
Et moi qui me demandais ce que cette toile essayait de me raconter… Au plaisir Ginette…
Des vacances dans le Sud. Voilà. C’était là.
Me blottir à l’arrière de cette voiture en compagnie des trois hommes… Nous sommes loin de nos attaches respectives. Il fait chaud, le voyage sera long et nous nous raconterons nos vies comme dans un film « nouvelle vague ». On s’arrêtera pour faire de l’essence au milieu de nulle part et les gens nous regarderont nous dégourdir les jambes du coin de l’oeil. Un café, et on repartira… jusqu’où ? Une oeuvre qui suggère une histoire…
> Oui Ginette… Je me souviens maintenant… Nous avons roulé doucement, toutes vitres baissées, sur des routes poussièreuses et trop larges. C’était un drôle de voyage. On ne se parlait pas. On écoutait des musicassettes. On achetait tous les deux cents kilomètres des pots en carton de café instantané et on mangeait des donuts aux noix de pécans… On a dormi dans des motels douteux et, malgré nos craintes, (je peux bien vous le dire, je n’étais pas d’accord pour qu’on vous emmène…) vous avez su tenir votre place… Il nous a fallu quatre jours pour arrivé à destination. Serge vous avait acheté des mocassins faits par un artisan local car vous ne supportiez plus vos escarpins à talons (quelle idée! imaginiez-vous que nous partions faire du shopping?) On a partagé les gélules comme convenu et on s’est séparés. Vous êtes la première à vous manifester… Je ne sais pas ce que sont devenus les autres… Et ne m’en dites rien… Je m’en fiche…
Et moi qui me demandais ce que cette toile essayait de me raconter… Au plaisir Ginette…