
Ainsi que tout ceux de ta race,
Grand homme qu’un souffle terrasse.
Comme le pauvre fou qui passe,
Et sous la lune va rêvant,
De beauté, de gloire éternelle,
Du ciel cherché dans les prunelles,
Au rythme pur des villanelles,
Tu t’en iras les pieds devant. Tu t’en iras les pieds devant,
Duchesse aux titres authentiques,
Catin qui cherches les pratiques,
Orpheline au navrant cantique.
Vous aurez même abri du vent,
Sous la neige, en la terre grise,
Même blason, même chemise,
Console toi fille soumise,
Tu t’en iras les pieds devant. Tu t’en iras les pieds devant,
Oh toi qui mens quand tu te signes,
Maîtresse qui liras ces lignes,
En buvant le vin de mes vignes,
A la santé d’un autre amant,
Brune ou blonde, être dont la grâce,
Sourit comme un masque grimace,
Voici la camarde qui passe.
Tu t’en iras les pieds devant. Tu t’en iras les pieds devant,
Grave docteur qui me dissèques,
Prêtre qui chantes mes obsèques.
Bourgeois, prince des hypothèques,
Riche ou pauvre, ignorant, savant,
Camarade au grand phalanstère,
Vers la justice égalitaire,
Nous aurons tous six pieds de terre.
Tu t’en iras les pieds devant.
On ne s’étonnera pas non !
Toujours cette image de l’enfance qui revient…
les pieds devant, ou un coup de pied au derrière ?
J’apprécie la pluralité de ces versions singulières.
On ne s’étonnera pas, promis. On reste toujours émerveillé par vos œuvres. Pour avoir essayé ce type de position je sais combien il est difficile de réussir cet exercice (Je parle du dessin en contre plongée, pas de la sieste les mains croisées sur le ventre, art difficile mais que je maîtrise plutôt bien). Bonne soirée.
On ne s’étonnera pas (je précise donc) de la continuité d’un travail engagé auparavant et qui décortique le sujet jusqu’à l’épuisement. Mais on s’étonnera, dans le sens du coup de tonnerre, de ce rejet évident de la facilité. Cher Soluto, j’apprécie votre hospitalité. Bien à vous.
Très gai alors que je n’étais pas passée par ici depuis longtemps. cela me fait songer à la mort, aux IRM, à des siestes, à Bernanos, à des moments de méditations ou de réflexions personnelles mais un peu préoccupées et rigides.
Mais j’en viens au fait : Soluto (excuse-moi de t’utiliser mais …) merci de dire de ma part MERCI et BRAVO à ton copain Loulou PICASSO. Sa Révolution triste est magnifique. J’ai appris sa sortie vendredi. L’ai offerte dès samedi à mon cher et tendre. L’ai regardée de près et de loin chez moi, dimanche. sans me lasser. le coeur gonflé. remuée. Intranquille. beau travail artistique. une splendeur.
ah d’accorrrrd. j’avais tout misunderstandé. je vais tenté de lui faire part de mon avis autrement …
et … manifestement, c’est assez bien vu pour gaieté / mort dans une seule phrase. un de mes amis a un jour commenté une photo qu’il avait prise de moi ainsi : « j’aime car c’est tout toi : imprévisible : on ne sait si tu vas éclater de ton rire joyeux ou bien en sanglots. » (ce qui m’avait laissée le menton dans la main longtemps, longtemps. très songeuse …)
à bientôt, promis.
merci. j’ai laissé un mot chez Arts factory qui les suit et les expose.
au fait, on te verra dans le prochain Kaurismaki ? L’esthétique et l’ambiance du Havre ont la côte : la fée de ce couple belge très décalé qui a signé l’Iceberg et Rumba, Kaurismaki maintenant. je pense aller voir ces films. les regards sur cette ville m’intéressent. et Kaurismaki … j’aime !!
« Son charme est indéboulonnable mais on s’applique à la maltraiter… » je veux bien te croire ! vu les nouvelles récentes pas jouasses mais qui s’arrangent que j’aie de là-bas depuis 10 jours ……. très havrais tout ça. mais sous la carapace, le punk et le tash, de l’amour toujours.
« On voudrait tant, en haut lieu, qu’elle soit vitrine et lumière! je la préférais rouge et mal éclairée. » Ceux de là-bas que je connais en gardent aussi la nostalgie et un bon souvenir … le havre petite Deauville. ach … quoique comme les Chinois rachètent, ça va peut-être prendre encore une autre tournure c’t’affaire.
faudrait d’ailleurs qu »on se programme un petit WE là-bas avec mon cher et tendre. on nous réclame !
je ne t’embête pas plus longtemps. mais très sympa cette toute petite discussion en coup de vent. à tout bientôt.