6 réflexions au sujet de « Renée… »

  1. flora

    Il ne lui manque que la parole… Mais vous connaissez sans doute, cher Soluto, ce qu’elle a à nous raconter, un peu ballot, un peu lourdaud comme son physique bien croqué…

    Répondre
  2. pouchka

    Cette femme s’appelle Renée pour vous Soluto , mais pour moi elle pourrait s’appeler Madeleine , il me semble que nous connaissons tous ou avons tous croisé une « Renée » !!! elle est superbe …

    Répondre
  3. Soluto

    > Chère Flora… Il ne lui manque que la parole dites-vous? Mais croyez bien qu’elle la prend volontiers, qu’elle sait mettre les pieds dans le plat avec malice ou naïveté et qu’il ne faut la contrarier qu’avec des pincettes parce que sinon elle boude pendant trois jours…


    > Mouais Hasard… Elle respire la joie de vivre les bons jours! Parce qu’il y a aussi toutes ces fois où elle ne veut pas descendre du véhicule de service, où elle refuse d’aller prendre sa douche… C’est quand même elle qui étouffé Groseille, la lapine fétiche de l’atelier de cuniculture, qu’elle avait en charge et qui ne demandait qu’à mettre bas ses lapereaux…


    > Pouchka… Nous en connaissons tous, mais heureusement (faites moi confiance sur ce coup-là…) qu’il n’y en a pas trop non plus, des comme elle… Quoiqu’attachante, elle sait user son monde…

    > Merci à tous de vos passages sur ces pages…

    Répondre
  4. Klaudandreson

    Moi qui viens d’un monde où l’on peut s’offrir le luxe d’une anorexie mondaine, je suis ravi de découvrir Rénée, avec ses seins lourds, ses gros bras et sa robe à fleur. Je connais des siliconées glacées qui toisent le péquin avec juste ce qu’il faut de suffisance triste. Alors, quand on a un menton Baladurien et le nez des belles de Fontenay (variété de patates), savoir montrer ce beau sourire et un œil qui pétille, cela fait bien plaisir. Et tant pis si elle use son monde, la Rénée.

    Répondre
  5. Soluto

    > Mon cher Klaudandreson je vous laisse la responsabilité de votre expression « s’offrir le luxe d’une anorexie mondaine »… Je vous pardonne bien volontiers car je pense que vous ne savez que peu de choses sur cette pathologie des pays riches — encore que dans certains milieux africains favorisés on la voit apparaître…

    J’ai vu pour ma part le squelette de jeunes filles grandir sous leur peau, j’ai soutenu le regard demesuré de celles qui ne lâchent rien et j’ai touché leurs mains toujours glacées, même l’été. J’ai connu des affamées qui défiaient la mort et qu’on gavait avec culpabilité (sonde gastrique, te voilà…) Je les ai vues développer leur emprise sur elles-mêmes (si vous saviez leur degré d’exigence), sur leurs parents fascinés et sur des équipes soignantes réduites à l’impuissance…

    A côté d’elles ma Renée, bien sûr, c’est l’absence totale de maitrise, l’abandon aux désirs les plus triviaux et la plus vive colère à la moindre frustration. Elle est badour, a ses chouettes côtés, je le concède! Je suis de ceux qui rouspètent en première ligne pour qu’on lui redonne des petits lapins à maltraiter…

    Bien à vous Klaudandreson et ne m’en veuillez pas si j’ai pu paraitre chatouilleux sur le sujet de l’anorexie… C’est, pour des raisons assez difficiles à évoquer ici, très éprouvant pour moi… Mais, dites-nous, de quel milieu venez-vous donc?

    Répondre

Répondre à Soluto Annuler la réponse.

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pouvez utiliser ces balises et attributs HTML : <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <strike> <strong>

Current ye@r *