C’est un régal que de regarder vos dessins. Travaillez-vous d’après une photo prise sur le vif ou des « photos dans votre tête »? (ça m’est arrivé parfois)
> Chère Flora, vous posez la délicate question de la façon dont se fait un dessin de ce type — ceux que j’ai regroupé sous la catégorie « de chine ». Et pour vous répondre honnêtement je dois reconnaître que je n’ai pas encore réussi à modéliser ma façon de faire… Souvent il s’agit d’un mélange de croquis (de moins en moins souvent sur le vif, et je le regrette…) de vagabondages graphiques (mais je me méfie du dessin dit « de chic » qui reste souvent un dessin bourré de tics…) et de photos. De morceaux épars que je tente de mettre au service d’une idée, d’un mouvement ou d’une histoire. Je tourne tous ces éléments jusqu’à ce que la sauce prenne et que le dessin s’échappe pour ne plus recevoir d’ordres que de lui-même… Ainsi il m’arrive de repartir à zéro et de concrétiser en une heure un dessin qui m’avait réclamé longtemps d’un travail obstiné. Chaque dessin est périlleux, hasardeux, hésitant… Vous ne voyez ici que ceux que je pousse à leur terme… Les autres, les mauvais, s’empilent et vieillissent loin de moi… Je les désavoue, les renie, les oublie… Et je leur en veux même un peu…
Voilà, j’espère avoir à peu près répondu à votre question…Bien à vous Flora, et au plaisir…
Grand merci, Soluto, pour votre réponse. En réalité, je crois que le processus de création de chacun m’intéresse et me fascine autant que le résultat final… Cette insatiable curiosité pour l’Humain… Je viens de terminer une réflexion sur « L’intuition », incomplète car j’aimerais la pousser plus loin, pour m’interroger si elle a un rapport avec l’inspiration, la création.
C’est un régal que de regarder vos dessins. Travaillez-vous d’après une photo prise sur le vif ou des « photos dans votre tête »? (ça m’est arrivé parfois)
Merci de ton commentaire, je suis très heureux d’avoir découvert ton excellent travail : bravo, je reviendrai souvent par ici.
> Chère Flora, vous posez la délicate question de la façon dont se fait un dessin de ce type — ceux que j’ai regroupé sous la catégorie « de chine ». Et pour vous répondre honnêtement je dois reconnaître que je n’ai pas encore réussi à modéliser ma façon de faire… Souvent il s’agit d’un mélange de croquis (de moins en moins souvent sur le vif, et je le regrette…) de vagabondages graphiques (mais je me méfie du dessin dit « de chic » qui reste souvent un dessin bourré de tics…) et de photos. De morceaux épars que je tente de mettre au service d’une idée, d’un mouvement ou d’une histoire. Je tourne tous ces éléments jusqu’à ce que la sauce prenne et que le dessin s’échappe pour ne plus recevoir d’ordres que de lui-même… Ainsi il m’arrive de repartir à zéro et de concrétiser en une heure un dessin qui m’avait réclamé longtemps d’un travail obstiné. Chaque dessin est périlleux, hasardeux, hésitant… Vous ne voyez ici que ceux que je pousse à leur terme… Les autres, les mauvais, s’empilent et vieillissent loin de moi… Je les désavoue, les renie, les oublie… Et je leur en veux même un peu…
Voilà, j’espère avoir à peu près répondu à votre question… Bien à vous Flora, et au plaisir…
Grand merci, Soluto, pour votre réponse. En réalité, je crois que le processus de création de chacun m’intéresse et me fascine autant que le résultat final… Cette insatiable curiosité pour l’Humain… Je viens de terminer une réflexion sur « L’intuition », incomplète car j’aimerais la pousser plus loin, pour m’interroger si elle a un rapport avec l’inspiration, la création.