Scène de la vie moderne n°22

L’air était à bout de souffle et la poussière scintillante, soulevée par leurs pas, resta suspendue. Ils étaient là, délicieusement pris dans la lumière de l’été sans savoir s’ils avançaient ou reculaient. Le sens de l’éternité, par distraction, venait de les investir. Ils étaient délivrés…

Les éditions des Rêveurs m’informent que le livre « Vies à la ligne«  est disponible ici et

11 réflexions au sujet de « Scène de la vie moderne n°22 »

  1. pouchka

    Comment se lasser ???  L’encre vous va si bien , qu’elle soit au bout de votre pinceau ou au bout de votre plume . Cet air de vacances est si vrai

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  2. Soluto

    > Nadège, resaisissez-vous! je vous l’ordonne! Subjuguée, subjuguée… Gardez l’esprit clair et revenez souvent ! Je rentre de vos pages… Badour!
    > Chère Annik, il est clair que la même goutte d’encre n’aura pas, chez vous et chez moi, le même destin, même si elle se baigne dans la même eau… Merci de vos passages réguliers…
    Josée, je suis content que vous parliez du rythme… Et d’ailleurs me trompé-je si je vous prête, à vous aussi, cette préoccupation?
    > Pouchka, l’encre, l’eau, la lumière et le sang… Ces flux qui nous traversent…
    > Ah bah oui, Sylvie… C’est comme ça… Yeaaaahhhh…

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  3. Annik

    Je m’excuse d’en rajouter, mais je viens de regarder encore ce dessin qui me fascine, en très grand cette fois. Il est vraiment incroyable. J’ai l’impression de voir avancer les gens qui marchent, il y a ce balancement des corps surpris dans leur déséquilibre entre deux pas, la lumière zénithale à travers les feuilles hors-champ faisant stroboscope sur leurs épaules et leurs dos… J’y vois cette lumière vive d’automne, je sens à la fois l’air tiède et la promesse d’un coulis d’air plus frais… Bref, il m’émeut beaucoup ce dessin: je ne suis pas loin de l’addiction!

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  4. pierre Vasse

    Je suis subjugué par ce flotement d’eternité, sans fin ni debut, de ce silhouettage d’humains;  l’alpha et l’omega.
    J’exagere peut être un peu, mais vraiment ca me parle.
    Je suis très sensible au thème de vos tableaux et dessins et de votre esprit; un p’ti gars du Havre. ah des…
    J’en suis moi-même natif c’était en septembre 44…

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