ça sent pour moi une certaine idée du paisible, de la quiétude peut-être à ne plus remonter le courant en s’agitant …J’aimerais qu’il en soit ainsi un jour…oui, consentir, pas facile, mais quel soulagement aussi d’y arriver. Ce dessin précis, le cadrage tout ça, c’est vraiment une très belle scène.
>Aby… Ils rendent leur parcelle de jardin ouvrier car ils ne peuvent plus les entretenir. Les légumes viennent maintenant de la superette, ramenés par une travailleuse familiale épuisée, aigrie et sous payée. Les bâtards gentiment recueillis aux hasards des portées ne sont plus renouvelés… à quoi bon élever des bêtes qui pourraient leur survivre… Roskö, ils sont si seuls que les dessinateurs qui les regardent ne se reflètent plus dans les miroirs… Strip Tease, cher Chambrun, ne leur dit plus rien… La vie comme elle va, ils en ont soupé… Ils oscillent, Sylvie, entre le paisible et le renoncement. La vie a passé vite… Jalexis, même s’ils la regardent machinalement il confie vite que la télé ne les intéresse plus. Les pitreries de Nagui leur font infiniment regretter la gouaille de Guy Lux et son humour à deux balles (d’avant les euros) Ils ont une drôle de voix quand il parle de la régie Renault, qui est morte, pour eux, avec la R12. Toute nouveauté leur reste étrangère. Nous les aimons donc d’un amour inflexible, et pour eux je combats les démagogues qui viennent lécher leurs voix…
Il y a comme une odeur de canapé poussiereux, de soupe de poireaux et les aboiements du vieil épagneul breton…
On devrait voir l’auteur du dessin dans le miroir, non? A moins qu’il ne s’agisse d’un vampire…
Ça sent Strip Tease, l’émission.
ça sent pour moi une certaine idée du paisible, de la quiétude peut-être à ne plus remonter le courant en s’agitant …J’aimerais qu’il en soit ainsi un jour…oui, consentir, pas facile, mais quel soulagement aussi d’y arriver. Ce dessin précis, le cadrage tout ça, c’est vraiment une très belle scène.
au moins, il tourne le dos à la télé…rajeunissement !
>Aby… Ils rendent leur parcelle de jardin ouvrier car ils ne peuvent plus les entretenir. Les légumes viennent maintenant de la superette, ramenés par une travailleuse familiale épuisée, aigrie et sous payée. Les bâtards gentiment recueillis aux hasards des portées ne sont plus renouvelés… à quoi bon élever des bêtes qui pourraient leur survivre… Roskö, ils sont si seuls que les dessinateurs qui les regardent ne se reflètent plus dans les miroirs… Strip Tease, cher Chambrun, ne leur dit plus rien… La vie comme elle va, ils en ont soupé… Ils oscillent, Sylvie, entre le paisible et le renoncement. La vie a passé vite… Jalexis, même s’ils la regardent machinalement il confie vite que la télé ne les intéresse plus. Les pitreries de Nagui leur font infiniment regretter la gouaille de Guy Lux et son humour à deux balles (d’avant les euros) Ils ont une drôle de voix quand il parle de la régie Renault, qui est morte, pour eux, avec la R12. Toute nouveauté leur reste étrangère. Nous les aimons donc d’un amour inflexible, et pour eux je combats les démagogues qui viennent lécher leurs voix…
Superbe série que ces « Scène de la vie moderne ». Le dessin et tes textes sont très touchant, impression de vécu plus qu’un « simple reportage »….