Un drôle de lascar qui savate à tout va, une teigne frustre qui n’entend rien, dont les yeux bleus, un peu bovins, crachent des éclairs quand ça barde… En voilà un qui, à seize ans, a déjà trois piges de sursis et une obligation de soins (il a fracassé un type qui lui a mis une petite tape à l’oreille un jour d’otite… Il a vu rouge, l’autre s’est retrouvé dans le comas avec des itt* à perte de vue…) Il a aussi décroché son pendu d’ancien beau-père et se prend des roustes par le tout nouveau, un gros gabarit qui lui écrase la face dans tous les coins de porte ! Il a une dent cassée en biais qui brille le samedi soir dans la lumière des spots du Fergusson Box, où il tente de lever des filles… Il dit que ça marche. Je ne me suis pas permis de mettre en doute sa parole…
*Interruption temporaire de travail
J’aime lorsque vous nous donnez aussi du texte
Il s’appelle Kevin… Ça ne s’invente pas.
> Merci Amazone, je suis ravi que ces petits textes vous plaisent. Retrouver dans le rythme des phrases et le choix des mots l’élan du dessin est un exercice que j’affronte volontiers… Si en plus j’ai des lecteurs, prenez garde, je risque de récidiver…
> Euh, ben si Chambrun, ça s’invente… Disons que si l’histoire est en toute petite partie vraie, le prénom, lui, relève d’un choix (qui n’est pas arbitraire, je vous l’accorde…) En tout cas, je vois que pour vous, il sonne juste… (vous devez en connaître, des Kévin…)
Oh oui, récidivez !
Il est terrible ce Kévin…
purée, c’est bien par ici!
Je crois que je vais y installer mes penates pour quelques temps.
Je suis moins convaincue par les textes. Ils donnent une orientation aux dessins et me laisse moins de place pour y projeter ma propre histoire.
Mais ce n’est qu’une impression personnelle. J’aime quand tout n’est pas dit.
Non, ne pas mettre sa parole en doute chèr soluto …