Crayon et mise en couleur numérique
…
Ô jour qui meurs à songer d’elle
Un songe sans raison,
Entre les plis du noir gazon
Et la rouge asphodèle ; N’est-ce pas, aux feux du plaisir
Inclinée et rebelle,
Elle encor, mais cent fois plus belle,
Et de flamme à saisir ? … là-bas monte la voix dernière
D’un bouvier sous les cieux.
On n’entend plus que ses essieux
Qui grincent dans l’ornière.
Paul-Jean Toulet
Votre billet entre en résonnance avec le mien aujourd’hui.
Toujours beaucoup de talent , Monsieur. Et mêlé aux mots de Toulet, votre dessin n’est que passion.
Bien à vous
Poésie et langueur de traits, cher Soluto.
Merci.
Meilleurs voeux à vous.
> Que voulez-vous, Chêne, les fins d’années éteignent mon humeur. L’agitation générale, cet enthousiasme de façade (car dans l’intimité beaucoup avouent leur dégoût pour cette période) me poussent au repli. Quelques traits concentrés sur une page de carnet — comme si je ne pouvais plus vivre que là en attendant « que ça passe » — m’ont ramené à Toulet. Voyez, mon esprit trouve sans effort les moyens de me venger d’un monde qui souvent me reste étranger…
Le meilleur pour vous. Je ne manque jamais de passer par votre formidable blog…