De travers, de travers, de travers…

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J’sors avec ma frangine, maintenant que je suis grande.
J’mets ses robes et ses jeans mais faut que je lui demande.
Je m’en fous, je suis mieux qu’elle, oh non, pas ce soir ! Merci pour le réglisse mais je peux pas accepter.
Avec ma ligne, je dois me surveiller.
Merci pour le speech sur les noces des abeilles.
Ça m’a touchée, c’est un truc à étudier.
Bien vu le dernier plan où tu m’as fait pleurer.
C’est noté, comment l’oublier ? T’oublies pas la monnaie, rappelle-toi, tu m’as promis.
T’oublies pas la monnaie, tu croyais que c’est gratuit. J’sors avec ma frangine, maintenant que je suis grande.
J’mets ses robes et ses jeans, tant qu’il y a de la demande.
Je m’en fous, je suis mieux qu’elle, oh non, pas ce soir ! Le garçon que j’aime fait peur à mes voisins.
Il a du cran dans son costard italien.
Avant qu’on cohabite, il fréquentait Corinne.
Qu’est-ce qu’elle lui veut ? C’est une gamine !
Merci pour le réglisse mais je peux pas accepter.
Avec ma ligne, je dois me surveiller. T’oublies pas la monnaie, rappelle-toi, tu m’as promis.
T’oublies pas la monnaie, tu croyais que c’est gratuit. T’oublies pas la monnaie, toi et moi, qu’est-ce que t’en dis ?
T’oublies pas la monnaie, rappelle-toi, tu m’as promis.

Bashung/Bergman 1981

Ps La mise en page sur over-blog devient impossible…  Désolé de ce désordre… Je n’ai pas réussi à centrer le texte ci-dessus… Dommage. Il a été chanté par Bashung sur l’excellent album Pizza

Une réflexion au sujet de « De travers, de travers, de travers… »

  1. Soluto

    > On ne perd jamais son temps quand on écoute Bashung… « Roulette Russe » et « Pizza »n’en finissent pas de me plaire. Et pourtant ils tournent, ils tournent… Je ne compte plus mes rechutes. J’en ai usé des rengaines, celles-là résistent! Elles annoncaient le meilleur qui n’a pas manqué d’advenir…

    de

    « J’ai traîné mes boots des rios de Barbès
    Jusqu’aux prairies de l’or noir
    De Longchamp
    Mais j’n’aurais pas cru que j’finirais ma vie
    Portier dans un hotel pour hommes en blanc »

    à

    « J’ai fait danser tant de malentendus
    Des kilomètres de vie en rose
    Un jour au cirque
    Un autre à chercher à te plaire
    Dresseur de loulous
    Dynamiteur d’aqueducs »

    le même mystère, la même puissance d’évocation…

    A bientot, Hub, pour cette mousse qui commence à tièdir…

    Répondre

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