
Dès que vous l’avez aperçu vous m’avez dit vouloir plonger vos deux mains dans le pelage du grand tigre blanc de Cerza. Vous étiez excitée comme une puce. Je ne vous tenais plus… Vous vantiez l’éclat de sa robe, vous ne tarissiez plus d’éloges sur sa puissance et sa souplesse. Sur ses griffes rétractiles et assassines vous teniez des propos à double sens dont l’innocence était douteuse.
Ah ! Si l’on vous promène, vous, mieux vaut ne pas être jaloux !
Et quand il vous a fixée, qu’il a penché sa tête d’un air matois, hum, j’ai bien vu qu’il salivait pour votre rousseur, qui lui fait tant défaut, et pour votre fragilité qui vous a instantanément transformée en demoiselle de garenne. Ce grand félin, filou, derrière son air con, vous imaginait en plat du jour, ou en amuse-gueule, bien craquante sous le croc…
Et vous, Bécassine, vous minaudiez, prête à fondre… Vous lui serviez, quelle indécence, du « minou, minou… » en frétillant tellement dans votre robe légère, si joliment miroitante dans le soleil, que j’en étais gêné…
Vous aviez du mal à vous quitter, tous les deux! Bonjour l’hypnose !
On n’allait pas non plus y passer le réveillon ! Pour tenter de vous rapprocher de moi je vous ai dit toutes ces choses drôles qui vous ravissaient la veille, j’ai remis en place une mèche de vos cheveux, et j’ai voulu vous entraîner plus loin. « Restons encore un peu… » m’avez-vous dit, distraite.
Chipie…
Bon ! Je peux bien vous le dire maintenant que ma colère est retombée, je n’ai pas aimé que vous me disiez d’un ton sec et agacé, tout en vous délivrant vivement de mon bras, que vous n’aimiez pas les potamochères !
Je ne sais toujours pas comment je dois le prendre…
Du coup, je me demande encore si je vais vous emmener caresser la raie à Nausicaà, comme promis, dimanche prochain…
« il ne faut jamais renoncer à caresser la raie » mon ami Pierro vous le confirmerai, lui qui en a une tatouée sur son dos musculeux
J’aurais appris ce qu’est un « patomochère » avec ce billet plein de légèreté. Les dessins que je vois depuis quelques temps sur ce blog me font un drôle d’effet. Je me suis dit que je posterai un commentaire uniquement lorsque je pourrai mettre des mots sur lui.
On dirait de vieilles illustrations imprimées sur des livres d’une autre époque (que je ne saurais pas dater) et en même temps, elles ont quelque chose de très contemporain. Et les lignes tracées horizontalement en guise d’ombre me font penser à l’organisation des lignes d’un texte, comme une écriture illisible.
Une reprise inspiré de Dysney ? Avec une belle, une bête et vous jouant Gaston. Allons donc, on n’y croit pas.
dommage pour ton commentaire sur fesse-bouc … au moins as-tu vu que ce tatouage n’est pas une légende bretonne …
facebook c’est bien incompréhensible…