
(où l’on retrouve les excellents Larcenet, Etienne Davodeau, le difficile mais épatant ouvrage « Mal faits » de Texier, une bio de Brautigan (Ah… Un Privé à Babylone… Souvenirs, souvenirs) de Chénetier et Squarzoni, et mon propre livre « Vies à la ligne »…)

J’ai autour de moi des tas de connaissances asservies par des boulots ingrats… En cette période de crise toujours plus ou moins latente, on leur fait les gros yeux quand ils grondent, tonnent ou bougonnent entre leurs dents… Et je les retrouve dans la rue à gueuler. Ils supplient le grand capital pour qu’on maintienne sur eux le joug, les chaînes et le coup de botte au fion… Je les vois qui prient confusément, exhibant les bénéfices insolents des grosses boites, pour qu’on ne les licencie pas… Toute la perversité du système est là… Convaincre le petit peuple de lutter pour son emprisonnement en lui faisant croire qu’il lutte pour sa liberté…
Que ne nous regroupons-nous pas pour la reconnaissance imprescriptible de nos droits les plus élémentaires, pour une vie douce et épanouissante où le sourire et la bienveillance envers notre prochain remplaceraient la compétition? Cessons de nous inventer des besoins insatiables et des croyances imbéciles.. Pourquoi ne sommes-nous pas capable de penser tous ensemble la récupération des richesses, d’organiser leur redistribution, de penser l’accueil et l’éducation… Pourquoi faisons-nous semblant de croire que le travail au service du marché est libérateur alors que le seul qui le soit véritablement est celui que nous faisons sur nous-mêmes et pour nous-mêmes?… Et pourquoi suis-je là à ressasser toutes mes vieilles rengaines alors qu’il y a dans les plis de mon lit la promesse de l’aube, un gros câlin et quelques chapitres encore de la vie devant moi? Pourquoi ai-je ce sentiment, ou plutôt cette conviction, que moi non plus, jamais, je ne parviendrai à mettre dans la ronde la huitième balle…
Que ne nous regroupons-nous pas pour la reconnaissance imprescriptible de nos droits les plus élémentaires, pour une vie douce et épanouissante où le sourire et la bienveillance envers notre prochain remplaceraient la compétition? Cessons de nous inventer des besoins insatiables et des croyances imbéciles.. Pourquoi ne sommes-nous pas capable de penser tous ensemble la récupération des richesses, d’organiser leur redistribution, de penser l’accueil et l’éducation… Pourquoi faisons-nous semblant de croire que le travail au service du marché est libérateur alors que le seul qui le soit véritablement est celui que nous faisons sur nous-mêmes et pour nous-mêmes?… Et pourquoi suis-je là à ressasser toutes mes vieilles rengaines alors qu’il y a dans les plis de mon lit la promesse de l’aube, un gros câlin et quelques chapitres encore de la vie devant moi? Pourquoi ai-je ce sentiment, ou plutôt cette conviction, que moi non plus, jamais, je ne parviendrai à mettre dans la ronde la huitième balle…
Ma page chez Les Rêveurs
Quelques vérités indéniables : quand il ne nous reste plus qu’une seule parcelle de liberté, celle de l’intérieur, de notre jardinet…
Votre plume est aussi juste en écrivant qu’en dessinant, Soluto.
la sixième balle est dans le barillet du Smith & Wesson