Ça se passe dans une volière, sous des sunlights, les coudes sur le comptoir. Le rêve mauve, épais, avec des grumeaux. Un enchainement d’absurdités sur un air de raison, la descente tout schuss des pistes verglacées du paralogique.
Ça caquette, ça croasse, ça pousse des cris d’Onfray. De drôles d’oiseaux, vraiment, tous bien obsédés. Des rengaines marmonnées, des scies de pisse-vinaigres. C’est la parade des ailes rabougries, des yeux morts, de la griffe ébréchée, de la gamberge bancroche et acidifiée. Ils volent bas, dans les décharges de la pensée, et pérorent avec les rats.
Certains se sont perdus, j’en entends qui disent : « Où est le bec ? Où est le bec ? »
Ah quel texte jouissif ! Des cris d’Onfray, celle-là, il fallait la trouver…
Des mots psychédéliquement enchaînés les uns aux autres dans un galimatias propre au sujet d’étude.
Vous ne pouviez pas mieux finir l’année, qu’avec cette variation en Houellebecq majeur.
Pour la nouvelle (année), je vous la souhaite longue, active, pleine, vigoureuse et bourrée de talent.
La routine habituelle, quoi…
Meilleurs voeux cher Soluto ! Vous êtes la brillante goutte de mercure du thermomètre, l’aiguille du cadran solaire, le chaînon manquant de ma blogosphère.
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Merci chère Célestine,
Je vous souhaite, avec un élan et une sincérité que vous ne soupçonnez pas, une bonne année 2023. Prenez grand soin de vous et poursuivez votre sillon. Il est droit, résolu et sympathique. Bref, vous comptez.
Amitiés.
A très bientôt.
(Votre dévoué chaînon manquant…)
Du coup, en cherchant un calembour (qu’à l’instar de David Vincent je n’ai jamais trouvé) à partir de l’expression « tomber sur un bec » ou « se casser le bec », je suis retombé sur cette autre, bien obsolète, « tenir les cordons du poêle » (beuârk), qui a jadis servi pour traduire en Série Noire le titre d’un des premiers polars de Westlake, The Busy Body (1966).
C’est une expression, « Les cordons du poêle », à gratter ! (Les cordons du poil à gratter, warf!) La première fois que je l’ai entendue c’était dans la chanson des Quat’z’arts (Brassens)
« Ce n’étaient pas du tout des filles en tutu
Avec des fess’s à claque et des chapeaux pointus
Les commères choisies pour les cordons du poêle
Et nul ne leur criait: « A poil ! A poil ! A poil ! »
Comme c’est beau.
Je n’ai pas lu ce roman de Westklake. Et d’ailleurs je n’aime pas grand chose de cet auteur… Je ne suis pas sensible à son humour, ni à son sens du burlesque. A moins que ses textes perdent beaucoup à être traduits (The busy body/ Les cordons du poêle, reconnaissons qu’il faut s’accrocher), ce qui est bien possible. C’est Manchette, en qui j’ai toute confiance, qui m’avait amené à en lire quelques-uns. Au bout de trois ou quatre, dont je ne me souviens plus, j’ai laissé tomber…
A très bientôt mon ami… Au plaisir de vous lire.