… Et qui lèche, aqueux fou à #MeToo, ta fée, là-même,
Nid doux à faire une outre — et Mémé me comprend.
On notera que cinq-six ans après la rédaction de ce rêve familier paru dans Poèmes saturniens, Rimbaud écrira dans Le bateau ivre :
« Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai. »
Tant mieux si Mémé vous comprend.
Rimbaud, magnifique, serti dès la brune dans quelques trèfles tremblants et défroissés, avec bien peu de précaution, choyait des mésententes. C’était son truc. Ailleurs il nous avait déjà fait le coup des fauvettes de mai, qui nous obsédaient dans les autobus. L’écholalie, les salles d’attentes, le temps vif, cru à cœur, nous en avons soupé : très peu merci. Et qui nous aura guéri ? Le pelliculeux.
Oui, nous lui préférons son vieil amant décrépi. Et plus encore maintenant que soixante années nous ont marri.
Merci de votre passage. Je file vous lire. Bonne fin d’année.
J’adore !
❤️
Merci de passer si régulièrement dans mon bocal. Bonnes fêtes de fin d’année Célestine…
… Et qui lèche, aqueux fou à #MeToo, ta fée, là-même,
Nid doux à faire une outre — et Mémé me comprend.
On notera que cinq-six ans après la rédaction de ce rêve familier paru dans Poèmes saturniens, Rimbaud écrira dans Le bateau ivre :
« Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache
Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
Un bateau frêle comme un papillon de mai. »
Tant mieux si Mémé vous comprend.
Rimbaud, magnifique, serti dès la brune dans quelques trèfles tremblants et défroissés, avec bien peu de précaution, choyait des mésententes. C’était son truc. Ailleurs il nous avait déjà fait le coup des fauvettes de mai, qui nous obsédaient dans les autobus. L’écholalie, les salles d’attentes, le temps vif, cru à cœur, nous en avons soupé : très peu merci. Et qui nous aura guéri ? Le pelliculeux.
Oui, nous lui préférons son vieil amant décrépi. Et plus encore maintenant que soixante années nous ont marri.
Merci de votre passage. Je file vous lire. Bonne fin d’année.