4 réflexions au sujet de « Un peu de poésie ne peut pas nuire… »

  1. GWF Weaver

    … Et qui lèche, aqueux fou à #MeToo, ta fée, là-même,
    Nid doux à faire une outre — et Mémé me comprend.

    On notera que cinq-six ans après la rédaction de ce rêve familier paru dans Poèmes saturniens, Rimbaud écrira dans Le bateau ivre :

    « Si je désire une eau d’Europe, c’est la flache
    Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
    Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
    Un bateau frêle comme un papillon de mai. »

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    1. soluto Auteur de l’article

      Tant mieux si Mémé vous comprend.
      Rimbaud, magnifique, serti dès la brune dans quelques trèfles tremblants et défroissés, avec bien peu de précaution, choyait des mésententes. C’était son truc. Ailleurs il nous avait déjà fait le coup des fauvettes de mai, qui nous obsédaient dans les autobus. L’écholalie, les salles d’attentes, le temps vif, cru à cœur, nous en avons soupé : très peu merci. Et qui nous aura guéri ? Le pelliculeux.
      Oui, nous lui préférons son vieil amant décrépi. Et plus encore maintenant que soixante années nous ont marri.
      Merci de votre passage. Je file vous lire. Bonne fin d’année.

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