4 réflexions au sujet de « Sur la branche avant l’envol… »

    1. soluto Auteur de l’article

      Oh, merci de votre commentaire chère Valérie. Une seconde avant, une seconde après… Un souvenir ou un projet, un manque ou une illusion qui coûte chère… Allez savoir. Il est insaisissable, fugitif, mouvant, versatile. Misons sur les petites joies ; une rencontre inattendue, un échange de mails imprévisible, un sourire qui ne se défait pas, un épisode de The Office, un morceau de Tony Allen accompagné d’Hugh Masekela retrouvé ce matin à la radio, un premier café très noir, à 6 heures, quand la journée n’est encore qu’une promesse…
      « Nous disposant toujours à être heureux il est inévitable que nous ne le soyons jamais. » disait Blaise

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      1. Valérie Dubach

        Cher Soluto
        J’étais donc sur la bonne voie, à vous lire ! Tout un chacun connait ce thrill, ce chatouillement délicieux sur la branche, hauteur d’où l’on domine quelque chose, qui précède l’élan dans le vide : le bonheur est entre l’appui de la branche et le saut. Eh oui, dans la mathématique du bonheur, la parenthèse est couchée et réceptive.
        À observer les oiseaux et les jalouser dans leur dépoiement et leur étrangeté, on peut parfois surprendre ce moment précis ou ils lâchent la branche et tombent légèrement, avant que le chassé de leurs ailes les sorte de cet infléchissement. Ce moment fugitif, l’extraction vitale de ce creux de main où l’on tombe, est mon exacte localisation du bonheur. Inquiétude, excitation, assurance, voilà le trio complet de la joie. Peut-être est-ce aussi la clé de la Présence, qui sait ? Je suis moi-même à ce stade avec ma très petite épicerie. Du travail accompli, une petite expertise pour voler de mes propres ailes, précèdent le hasard, l’aventure, le risque de la vie que l’on connait par coeur.
        Vos petites femmes sont vraiment très mignonnes !
        J’aime aussi les aphorismes et les vers qu’en oiseau généreux vous partagez !

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        1. soluto Auteur de l’article

          Alors le bonheur serait du côté du délicieux vertige plutôt que de l’équilibre ? Je le crois aussi. Mais l’animal humain, généralement, voit autrement. Il quitte sa branche quand il en tient une autre (le fameux syndrome du gibbon)et s’écrase plus volontiers qu’il ne s’envole. Votre courage est admirable.
          Vous dites : Inquiétude, excitation, assurance… Hum ça me rappelle quelque chose.
          Je vous souhaite beaucoup de succès dans votre petite entreprise, qu’elle ne connaisse pas la crise…

          J’ordonne une expertise / Mais la vérité m’épuise :
          « Qu’importe
          L’amour importe
          Qu’importe
          L’amour s’exporte »

          Au plaisir chère Valérie, à tout bientôt…

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