Je me souviens de Muriel…

nu soluto lavis glaces sans tain

Encre de chine, 21 cm x 29,7 cm 2015

Charmantes et naïves elles font d’une giclée le bigbang d’un nouveau monde. Et parce que leurs miches tardent à refroidir elles se bercent dans la lumières d’étoiles mortes depuis longtemps.
Les plus belles histoires, pourtant, s’achèvent dans un claquement de portière et doivent avoir un goût de regrets. A quoi bon remettre les couverts, singer les jolis cœurs, minauder pour ne pas déchoir, s’engluer de mots doux, partager le plumard et le rata à la bonne franquette si c’est pour finir de toute façon par lasser et décevoir ? Autant prendre les devants… Etre ferme dès la première relance. Dans l’art du cul le difficile est de savoir conclure.
Il faut souvent le courage du héros.

Extrait de Glaces sans tain  (clic) paru en 2013

 

4 réflexions au sujet de « Je me souviens de Muriel… »

    1. soluto Auteur de l’article

      On n’est sage que par faiblesse : pour éviter les tracas, les complications. Et talentueux pour épater une poignée de bourgeois et quelques filles perdues… Mais je reconnais que le cumul des deux donne bon air, un peu d’allure dans les discussions de bistrot et des armes pour se la couler douce. Ce n’est pas si mal… Merci de vos doux compliments, chère Célestine. S’ils ne m’abusent pas j’ai toutefois la faiblesse de croire qu’une certaine bienveillance vous les inspirent. A tout bientôt…

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        1. soluto Auteur de l’article

          Bottez-moi en touche, refusez les places assignées, contestez mes catégories! Soyez mon contre exemple, celui qui infirme mes règles… Revenez comme vous êtes, chère Célestine, libre et papillonnante…

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